Quand je parle d’hypnose à des personnes n’ayant jamais eu d’approche de cette technique, on trouve deux types de réaction. Les premiers sont réfractaires pour tout un tas de raisons : la peur de l’inconnu, l’image véhiculée par l’hypnose de spectacle, ce n’est pas une science, etc…
Les seconds, eux, sont curieux. Ils essaieraient bien « pour voir » !
Oui, mais voir quoi ?
Qu’est-ce qui peut bien pousser une personne à venir ‘’essayer’’ l’hypnose ?
La curiosité est souvent mise en avant. Le désir de régler définitivement un problème qui dure depuis longtemps également. L’envie de se dépasser, aller au-delà de soi ou tenter un ultime recours après avoir tout essayé.
Soit…
Toutes les raisons sont valables. Il suffit de s’installer aux côtés de l’hypnothérapeute pour que la danse commence.
Cependant, comment se fait-il que les résultats varient d’un sujet à l’autre ? Comment se fait-il que Paul atteint son objectif, alors que Jacques ne voit toujours pas comment faire?
La technique hypnotique est un outil manié avec plus ou moins d’art, certes, mais cela n’explique pas toujours les différences de réponse thérapeutique.
Peut-être pouvons-nous nous interroger sur la personne en demande et son individualité ?
Qu’en est-il de sa motivation ? Est-elle prête à s’investir afin d’accompagner le changement qu’elle souhaite ? Ou bien se maintient-elle dans une attitude attentiste ?
Comme toute thérapie, l’hypnose nécessite une honnêteté sans faille et un réel investissement dans le travail. Autant de la part du sujet que de celle du thérapeute.
Le lien thérapeutique se construit à deux. C’est une structure délicate qui nécessite qu’on l’alimente de nos désirs, nos bonnes volontés, notre faculté à être ensemble…